Résumé
Dans ce travail, nous étudions les arguments que les élèves de classe de seconde (cinquième année de l’enseignement secondaire français) utilisent dans la résolution de problèmes relatifs à la quantification des probabilités. Le plan expérimental retenu fait intervenir deux variables dont l’une – le « contexte » utilisé dans la présentation des épreuves – a un impact très net sur la nature des arguments exprimés. Cela suggère que les élèves disposent de plusieurs modèles probabilistes spontanés et que la mobilisation d’un modèle dépend, entre autres, du « contexte » intervenant dans l’énoncé. En outre, cela confirme notre hypothèse générale selon laquelle l’activité cognitive impliquée dans la résolution d’un problème dépend, dans une large mesure, de facteurs autres que ceux directement liés à sa structure mathématique.
Abstract
In the following study, we have examined the arguments used by pupils in their fifth year of secondary school in France (classe de seconde) to solve problems conceming the quantification of probability. In the experimentation we retained two variables of which one-the «context» used in the presentation of the tests-has a clear impact on the nature of the arguments expressed. That suggests that the pupils have several spontaneous and probabilistic-models and that the use of a model depends in part upon the context appearing in the terms. Furthermore this confirms our general hypothesis, according to which the cognitive activity implied in the solving of a problem depends on other factors than those directly linked to the mathematical structure of the problem.
Resumen
En este trabajo, se estudian los argumentos que los alumnos de quinto ano de segundaria (classe de seconde) utilizan para resolver problemas en los cuales se trata de quantificar probabilidades. El marco experimental escogido hace intervenir dos variables, una de las cuales&emdash;el «contexto» utilizado en la presentación de las pruebas&emdash;tiene un impacto muy claro sobre la clase de los argumentos utilizados. Eso sugiere que los alumnos disponen de varios modelos espontáneos en cuanto de las probabilidades y que la movilisación de uno de ellos depende, entre otros, del contexto interveniendo en el enunciado de las pruebas. Ademas, eso confirma nuestra hypótesis general según la cual la actividad cognitiva interviniendo en la resolución de un problema depende de otros factores que los directamente li^Kados a su estructura matemática.