Il s’ouvre avec un article de Y. Chevallard, qui propose de caractériser les tâches de l’enseignant par un modèle général permettant un parallèle avec l’organisation praxéologique d’autres types de tâches comme les tâches mathématiques. Le travail de A. Bronner s’inscrit dans cette approche, il montre sur des exemples d’entretiens comment s’articulent les rapports personnels de plusieurs enseignants autour d’un objet, l’enseignement des nombres réels, pour lequel il a repéré ce qu’il appelle un vide didactique institutionnel. L’article de C. Comiti et D. Grenier nous présente ensuite une étude fine des interactions d’un enseignant avec sa classe, au sujet de la racine carrée. Elles utilisent ici les différents contrats proposés par Brousseau pour rendre compte des phénomènes en jeu dans la classe.
C. Hache et A. Robert montrent leur analyse de séquences « ordinaires » en classe de Seconde. Les auteurs s’attachent particulièrement à l’étude du discours des enseignants. C. Blanchard-Laville nous livre ses réflexions théoriques concernant l’espace psychique de la classe. Partant d’une approche psychanalytique, elle montre comment l’enseignant actualise son rapport personnel au savoir dans un mécanisme de transfert didactique.